Depuis plusieurs années, je mets en évidence l’importance de l’œil dans l’économie organique. Les trois dernières infolettres ont traité de la relation entre l’œil moteur et l’ensemble musculaire corporel — « Tous les muscles sont frères, nous dit Viel » —, de la relation entre l’œil localisateur et les émotions (système nerveux autonome), de la relation entre l’œil transformateur (celui qui permet la vue) et l’équilibre et le système hormonal.
Et voici que les dernières données des milieux universitaires nous révèlent que « l’œil est une fenêtre pour évaluer le corps humain »
Lowen a écrit, il y a déjà, un bon bout de temps, que l’œil est peut-être « le meilleur indicateur de la vitalité du corps ».
Dans un article scientifique, l’optométriste K. Brousseau* nous révèle l’importance de l’œil pour la détection des pathologies organiques :
« En ce qui a trait au système vasculaire il (l’œil) est pratiquement le seul organe qui donne accès aux vaisseaux sanguins… je vois l’œil et les artères interagir : on peut ainsi voir des signes de diabète, d’hypertension artérielle, d’anémie sévère et d’inflammation… il peut révéler une méningite, une tumeur au cerveau ou la sclérose en plaques ». Le docteur Brousseau ajoute que la rétine serait le site du premier signe de la présence de la maladie d’Alzheimer.
D’autres chercheurs ont démontré que chez les patients qui souffrent de Parkinson, la qualité des mouvements oculaires permet de diagnostiquer la maladie avec une exactitude de 89 %.
Cela fait bien des millénaires qu’un savant (Hippocrate) a affirmé : « Tels sont les yeux, tel est le corps ».
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* chronique à l’émission Les éclaireurs de Radio-Canada
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