L’imaginaire et la santé

L’imaginaire : facteur de santé et de maladie

« Le pouvoir de l’imaginaire est un facteur important en médecine. Il peut produire les       maladies chez l’homme et il peut les guérir. »

Paracelse (1493-1541)

C’est une vérité confirmée.

Alexis Carrel écrit : « La pensée peut engendrer des lésions organiques ».

K. Pelletier affirme qu’un « événement aussi bref qu’une pensée, une image mentale […] peut avoir l’effet d’un raz-de-marée sur le corps ». 

P.-M. Gagey parle d’« une tornade dans le tonus musculaire ».

Comment est-ce possible?

La science répond. 

Dans son livre, Maxwell Maltz affirme :

« Votre système nerveux ne peut dire la différence entre une expérience imaginée et une expérience réelle. Dans chaque cas, il réagit automatiquement à l’information que vous lui donnez par votre cerveau. Votre système nerveux réagit de façon appropriée à ce que vous pensez ou imaginez être vrai. »

Edgar Morin renchérit :

« Aucun dispositif dans le cerveau ne permet de distinguer le rêve de la veille, l’hallucination de la perception, l’imaginaire de la réalité, le subjectif de l’objectif. Voilà ce que constate le scientifique. »  

Mike Samuels écrit :  

« Une image maintenue au cerveau peut, à travers le système nerveux autonome, affecter toute cellule n’importe où dans le corps. »  

L’imaginaire sert particulièrement à anticiper un résultat, à lancer le corps à la poursuite d’un objectif, à modifier un comportement indésirable et à créer des outils qui vont servir à atteindre les objectifs désirés. L’énergie qui s’en dégage oriente le corps vers cet objectif, aplanit les difficultés, élimine les obstacles. Si, par exemple, on se voit déjà guéri, on augmente nos chances de guérison. S’imaginer guéri ne guérit pas, mais c’est une condition essentielle pour aller vers la guérison.

La visualité

Après l’oeil, il y a la vue, après la vue, il y a la visualité. La visualité est cette faculté d’emmagasiner les images visuelles, de les rappeler et, aussi, de les créer. Samuels dit de la visualité qu’elle est « le coeur du bio-moteur ». Elle se présente sous deux volets : visualisation et imagerie mentale. 

visualisation 

La visualisation c’est l’habileté à représenter (présenter à nouveau) à la conscience, des images déjà emmagasinées. La visualisation est basée sur le vécu (vu, entendu, goûté, senti). Quand un skieur revoit mentalement le parcours à faire, il fait de la visualisation. 

La visualisation, c’est aussi imaginer que les objectifs désirés sont atteints. Si une personne se représente (se voit) en pleine santé, elle fait de la visualisation. 

imagerie mentale

L’imagerie mentale se définit comme la capacité de créer de nouvelles images. Elle est souvent de nature symbolique. Si vous vous créez un être fantastique qui vient guérir vos blessures et que vous voyez celles-ci disparaître, vous procédez alors à de l’imagerie mentale.

impact des images

Visualisation et imagerie mentale sont vectrices d’énergie et informent activement la matière corporelle. C’est pourquoi visualisations et images mentales s’avèrent d’une extraordinaire efficacité. Les images parlent bien plus à notre corps que les mots.

Visualisation et imagerie mentale : lignes de force de guérison.

L’imaginaire crée une vibration intérieure qui pèse lourd dans la structuration des schèmes personnels pour notre bien-être ou notre mal-être. Il est capable de modifier nos habitudes de vie, de moduler nos attitudes et, aussi, de mobiliser des énergies de guérison.

Parce que le corps « veut » suivre cette ligne de force, l’imaginaire permet d’avoir accès à une puissance immensément plus grande que le pouvoir de la volonté.

Certaines conditions s’appliquent

Se voir dans une posture modifiée, dans un comportement transformé, en état de parfaite santé fait la mise en place des conditions pour que cette posture, ce comportement changent, que cet état de santé se réalise. Les images mentales indiquent au corps la conduite à suivre pour que se réalise l’objectif fixé. Se voir guéri ne guérit pas, mais est un puissant moyen de l’être. avec toutes les joies que cela

Mais le plus important c’est non pas l’image comme telle, mais son intensité. Pour qu’une image passe par le système nerveux autonome vers un organe ou un système précis, elle doit non seulement être maintenue à l’esprit, mais aussi, et surtout, porter une charge émotionnelle dont les vibrations vont déclencher le processus désiré. Il faut non seulement se voir guéri, mais ajouter à cette image toutes les joies, les avantages, etc. que cela apporte. Une image strictement « intellectuelle » est superficielle, fugace et improductive.

Références bibliographiques

Carrel, A., md, L’homme, cet inconnu.

Pelletier, K., psychologue, S’autoguérir ou s’autodétruire.

Gagey, P.-M., md, Posturologie.

Maltz, M., md, Psychocybernetics.

Morin, E., sociologue et philosophe, cité dans Alors survient la maladie.

Samuels, M., md, Seeing with the mind’s eye.

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